Risques pour la stabilité des sols du quartier

Les objectifs et l'opportunité du programme

Le 03 mars 2024

Actuellement dans le quartier, particulièrement rue Claude Bernard, la mairie de Paris a entrepris la plantation d´arbres. Dans le cadre des travaux de voirie réalisés pour ce projet est survenu au carrefour de la rue Bertholet et de la rue Claude Bernard un effondrement du sous-sol ayant nécessité l'arrêt des travaux et l´injection depuis plusieurs semaines de béton pour consolider le terrain. Peut-on craindre pareil mésaventure au cours des travaux de réhabilitation du site du Val de Grâce sachant que le quartier est construit sur les anciennes carrières de Paris ? Lors de la construction de l´hôpital des armées au cours des années 1970, plusieurs cours intérieures d´immeuble du quartier gardent des stigmates de la déstabilisation des sols (fissures, irrégularités du niveau des sols). Je vous remercie de votre vigilance. 




En 2017, la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement, de l'aménagement(DRIEA) Ile-de-France a identifié la zone du projet dans le périmètre des carrières.  Cette emprise a été donc été inscrite au Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles pour le risque naturel de « mouvement de terrain ».

Le concessionnaire, au regard des caractéristiques de son projet et préalablement à la réalisation de l’opération immobilière, procédera à toutes les études nécessaires sous la responsabilité de la DRIEA Ile-de-France.

Le MESR, maître d’ouvrage a, en outre, fixé des exigences aux candidats à la concession pour :

  • favoriser la préservation des sols, des végétaux, des ouvrages existants, des constructions avoisinantes,
  • préserver les activités riveraines et notamment le fonctionnement du marché du boulevard du Port Royal, pour ses commerçants comme ses clients,
  • protéger les réseaux et la voirie publics,
  • réduire autant que possible les nuisances générées aux riverains par les poussières et salissures, le bruit, les vibrations, générés par le chantier de démolition et de construction, en mettant en œuvre les équipements, méthodes et techniques les moins générateurs de nuisances de chantier.

Enfin, à l’issue des études, sur la base du projet du concessionnaire, c’est l’Inspection Générale des Carrières et le contrôleur technique qui imposeront leurs prescriptions afin d’autoriser toute nouvelle fondation éventuelle et, le cas échéant, en fixer les prérequis, notamment vis-à-vis des cavités souterraines repérées.